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BEN HOWARD - BRETT DENNEN
FRIDAY, OCTOBER 30 - BOTANIQUE BXL
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BEN HOWARD (UK)
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BRETT DENNEN (US)
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review: Michel Pruemont (Français)
photo: Michel Preumont

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REVIEW

Coup de fil de Luc Toogenblik,t'as rien prévu ce soir zatlap? Waarom?J'ai des guests pour Brett Dennen au Botanique,kom je mee? Connais pas ce conifère, on va découvrir avec brave Luc.

Ben Howard

en provenance du royaume de sa majesté Elizabeth Alexandra Mary, assure l'avant-programme.
Ce blond singer/songwriter au style particulier (lap/slap playing) nous a tenus en haleine pendant 35'.
Assis, guitare posée on his knees,il gratouille quelques accords, les met en boucles et puis commence à tapoter son instrument d'une main, tout en continuant à pincer les cordes de l'autre: résultat surprenant et mélodieux.
Discographie: un EP ,6 titres 'These Waters', il va nous en interpréter quelques chansons + de nouvelles compositions ,d'une voix proche de John Martyn ou Cat Stevens.
La première traite de ...friends that I've never lost...un acoustic folk délicat ne manquant pas de ressources rythmiques.
Next one is about a little town:'London', bon OK, Bruxelles c'est quoi dans ce cas?
Mélancolique, chantant la solitude. Beau comme du Damien Rice.
A funny one pour suivre...she's got a little house in town I sometimes go there to see her...sonnant comme les vieux Jose Feliciano ou Richie Havens.
Une nouvelle chanson sera suivie de 'Soldiers', pas militariste ce titre, il s'agit de mouillettes que tu trempes dans ton soft-boiled egg. Les petits soldats du petit déjeuner= a love song intimiste.
Une dernière:'Brighter Side' plus nerveuse et sèche.
Jeune homme à suivre ce petit Ben.

Brett Dennen

A 20 :55’,un rouquin, pataud , gauche, pieds nus, lunettes immenses, au look fils bâtard d’Elton John et de Julie La Rousse, rapplique armé d’une guitare. A ses pieds traîne une bouteille de Chardonnay, bien entamée et un gobelet. T’as déjà pigé que le mec fait pas partie des AA.

Le Californien (Oakdale) compte trois plaques à son actif ,son folk/pop sunny side of life ensorcèle les nanas de 12 à 88 ans ,elles seront majoritaires au Bota.

En solo :’I can’t stop thinking about you’ , imagine un croisement vocal entre Amy Winehouse et Jamie Cullum , pour te faire une idée du timbre. De la White Soul radiophonique, normal que ma jeune voisine soit une fan obsessionnelle.

‘World keeps turning’ du folk sucré, chaloupé et quelque peu androgyne.

Arrivée en piste d’un claviériste et d’un batteur (Randy Schwartz ?) pour ‘When you feel it’ ,du calypso édulcoré pour poussins européens. Le côté mellow du show t’irrite après 3 morceaux, à peine, , le pas de danse autruche ivre du grand Duduche ne t’amuse plus.

Nouveau midtempo légèrement constipé :’ San Francisco’ , je me la joue Elvis the Pelvis, ce coup-ci. Pathétique !

‘She’s mine’ Coup d’œil à l’assistance : bouilles rayonnantes, les gamines adorent, l’instinct maternel sans doute. C’est tendre, inoffensif ,ça balance gentiment, zomerse terras muzak, me souffle Luc.

Follow your heart’’ claviers en évidence. Tu danses, Florence ?‘Who do you think you are’ encore une pastille laxative, je crains une chiasse aigue. Ses vocaux à la Sam Cooke, c’est bien beau, mais l’original a, nettement, plus de balls. Et puis, où sont sax, trompettes, basse et choristes black ? Brett, who do you think you are ?Entre chaque titre, Poil de Carotte écluse un verre de blanc, contemple les étoiles de la Rotonde, raconte des private jokes à ses acolytes et nous laisse poireauter selon son bon vouloir. T’as fumé quoi, mec ? ‘Ain’t no reason’ pas de quoi s’énerver. ‘ Heaven’ paradisiaque ? Une question existentielle :..is there hope for the hopeless ?...‘The one who loves you the most’ , j’offre le disque à ma belle-mère à Noël, c’est décidé. Can you sing with me Brussels ? Of course, Darling….you will be the one who loves you the most…la la la la la ..La chaloupe reprend la mer, direction les Caraïbes :’ Darlin do not fear’ , n’aie pas peur du Capitaine Crochet, bébé ,je suis là.‘Make you crazy’ synthé groovy , le Bota en chorale sirupeuse pour ce hit collant. Dernier chokotoff :’ Blessed’ de son premier CD éponyme. Luc verrait bien ce gars aux Antillaanse Feesten , ce ’Blessed’ sonne Eddie Grant en tout cas , de la world écrémée. Beau chambard et la star revient seule :

‘Desert Sunrise’ splendide ballade, sensible et jazzy qu’il interprète avec ses guts.

Second bis en trio : la longue plage ’Ain’t gonna lose you’ , un soul/ slow dégoulinant avec bridge groovy aux claviers.

Tu revois ton jugement, vieux ? Les formidables bis n’estompent pas le côté je m’en foutiste de la prestation, ni le manque de profondeur du contenu. Eh, où cours-tu ? Veux pas me faire lyncher par toutes les groupies du rigolo.